Le blason de Dargies - blason d'or à neuf merlettes de gueules placées en orle. Le cadastre napoléonien de 1836
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La tradition orale a transmis le blason populaire (suplitchet ou nom j'té en picard).
" Chés eurteus ed Darji " ( Les taureaux de Dargies )
LES EDIFICES RELIGIEUX
L'église Saint-Martin
La chapelle Sainte-Restitute située dans le cimetière de Dargies
Cartes postales anciennes
L'église Notre-Dame à Réderie
LES CALVAIRES - (http://calvairescroixoise.fr/)
Le calvaire Isidore Allavoine
Ce calvaire est situé sur la rue de Grandvilliers à l'entrée du village de Dargies, L'inscription sur le socle indique que le calvaire a été donné par Isidore Allavoine en 1862 et érigé par les soins de M. Carpentier (Maxime Carpentier est curé de la paroisse de Dargies à compter de 1861) et l'exécuteur testamentaire est sans doute Carolus Fortin, cultivateur, âgé de 55 ans et demeurant rue de la ville (comme Isidore Allavoine) selon le recensement de 1861.
Isidore Allavoine, de son vrai nom Nicolas Allavoine, est né à Dargies le 27 Ventôse de l'An II /17 mars 1794 (c'est le fils de Martin Allavoine et Marie Françoise Fouquerelles). Il sera cultivateur, restera célibataire et demeurera rue de la ville à Dargies. Il décédera le 3 janvier 1858 à Dargies.
Source : Association pour la connaissance et la conservation des calvaires et des croix du Beauvaisis - Janvier 2015
Ce calvaire a été totalement détruit en août 2022 dans un accident de la route.
Le calvaire de la rue Neuve
Lors de l'inventaire des calvaires en 2002 dans la commune, il nous a été précisé que le calvaire avait été édifié par la famille Villet.
C'est Vixtor Villet, né le 15 juin 1877 et son épouse Marie Appoline Ledoux, née le 18 décembre 1877 à Sommerux (Mariage le 12 juillet 1902 à sommereux) qui ont fait ériger ce calvaire.
Le couple aura 2 enfants, Lucien né en 1903 et Marguerite en 1905.
Leur petit-fils Jacques Villet nous précise que le calvaire fut érigé par son grand-père, sans doute au moment du décès de Marguerite Villet survenu le 22 mars 1935.
Source : Association pour la connaissance et la conservation des calvaires et des croix du Beauvaisis - Janvier 2015
Le calvaire du chemin neuf à Réderie
Lors de l'inventaire des calvaires en 2002 dans la commune, il nous a été précisé que le calvaire avait été érigé par la famille Desmarest.
Après recherche, nous constatons qu'il existe à Dargies plusieurs familles portant le patronyme de Desmarest. Une seule cependant est domiciliée à Réderie et pourrait donc être celle ayant fait ériger le calvaire.
Il s'agit de Joseph Desmarest(né le 31 mai 1880 à Grandvilliers) et de son épouse Lucienne Timothée (née le 24 mars 1884 à Auchy la Montagne). Leur mariage ayant été célébré à Thieulloy la Ville (80) le 2 juin 1902. Leurs 8 enfants naissennt à Dargies en 1903, 1905, 1907, 1910, 1912, 1916 (jumeaux) et 1919. Les recensements de population attestent de leur présence au hameau de Réderie. La famille est toujours présente dans le recensement de 1936.
Nous n'avons pu, à ce jour, trouver la date d'érection de ce calvaire intervenur après 1902 (Date d'installation de la famille dans la commune), ni le motif.
Source : Association pour la connaissance et la conservation des calvaires et des croix du Beauvaisis - Janvier 2015
Le calvaire Ducancel - Réderie
Un article paru dans le journal "L'hebdomadaire Picard" du 29 octobre 1893 évoque la cérémonie à l'occasion d'une remise à neuf du calvaire et de la pose du Christ par M. Senete. Le calvaire avait été érigé par son grand-père.
En voici l'histoire :
Le calvaire a été érigé par Célestin Senente, laboureur blatier (1791 Dameraucourt - 1866 Dargies), époux de Marie Elisabeth Victoire Debout (1790 Sarnois - 1847 Dargies).
Le calvaire a été restauré par leur fils Casimir Célestin Senente, fermier cultivateur (1824 Sarnois - 1886 Dargies), époux de Julie Victoire Morel (1818 Saint-Arnoult - 1903 Dameraucourt).
Remise en état et pose du Christ par leur fils Hippolyte Célestin Edouard, fermeir cultivateur (1847 Dargies - 1915 Dargies), époux de Léocadie Malvina Dormendal (1849 Revelles 80 - 1886 Paris).
Le calvaire est ensuite vendu avec la ferme en 1911-1912 à Arthur Gilbert Ducancel et se trouve toujours dans la famille.
L'érection du calvaire par le couple Senante-Debout pourrait s'explique par un voeu. En effet, mariés le 26 mai 1812, la première naissance n'est intervenue qu'en 1824. Le souhait d'avoir un enfant pourrait explique l'érection d'un calvaire.
Source : Association pour la connaissance et la conservation des calvaires et des croix du Beauvaisis - Janvier 2015
Calvaire Allavoine
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